Hortense Josserand

Hortense Josserand

(FR) Cavalière de Paradressage


– Comment avez-vous commencé à monter à cheval (ou découvert le monde du cheval) ?

HJ : "J’ai commencé à monter à cheval à l’âge de 6 ans. Cependant cette volonté de me mettre en selle a commencé bien avant avec les petits chevaux de bois et les promenades à dos d’âne dans les parcs de la ville proche de notre maison de l’époque. Cette idée ne m’a pas lâché jusqu’à ce que j’atteigne l’âge de 6 ans et cette passion m’accompagne depuis ce temps-là. "

 

– Qui a été d'une influence majeure dans votre carrière ?

HJ : " Il est difficile de parler de carrière à proprement parlé n’étant pas une cavalière professionnelle. Pour autant, mes plus grands conseils sont mes parents même s’ils ne proviennent pas du monde du cheval, ils ont le recul nécessaire pour prodiguer des conseils avisés. "

 

– Vos différents chevaux ?

HJ : " Myosotis et Noée du Tourtel sont mes deux partenaires de concours depuis un peu plus d’une dizaine d’années. Myosotis (Dairin AA) est un cheval croisé Anglo-Arabe. Je l’ai depuis la sortie de son débourrage. Nous avons gravi ensemble une multitude d’étapes et parcouru un nombre certain de kilomètres pour aller en concours. Sa spécialité était le chronomètre. Avec Noée (Alligator Fontaine x Jasmin), notre rencontre était marquante car nous avons parcouru 1600 km un 24 décembre. Noée était très régulière en concours et elle était toujours partante pour aller à la plage. 

Mes deux chevaux sont désormais à la retraite depuis peu. Nous avons principalement performé en CSO puis également en Hunter. Aujourd’hui, ils sont à la retraite cependant ils conservent un entretien musculaire. 

Suite à leur mise à la retraite, la personne m’encadrant, Virginie, m’a motivé pour m’orienter vers le para-dressage. Nous avons démarré l’aventure avec Camaron Fuentes (PRE) pour se lancer dans cette nouvelle discipline. 

 

Je suis atteinte d’une malformation au bras gauche. J’ai toujours tourné sur le circuit classique en saut d’obstacles. Mais avec la décision de mise à la retraite de mes chevaux, se lancer dans le para-dressage était l’opportunité d’effectuer une transition et également de se lancer un nouveau défi en découvrant une nouvelle discipline dans un nouveau cadre. C’est extrêmement riche en apprentissage et en découverte. C’est très stimulant ! "

 

– Vos études / Stages / Expériences à l'étranger ou avec des champions ?

HJ : " J’ai effectué des études de droit ce qui m’a permis d’obtenir un double diplôme en droit de l’entreprise et fiscalité à la faculté de Droit ainsi que de Management à l’IAE. Lors de mon stage de fin d’étude, j’ai fait connaissance avec la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). C’est pourquoi j’ai souhaité me spécialiser lors d’un MBA. Depuis, je suis consultante en RSE et développement durable qui sont aujourd’hui des enjeux que l’on ne peut plus éluder de notre quotidien. 

Durant mes études, j’ai eu l’opportunité d’effectuer différents stages lors des vacances universitaires notamment chez Alexa Hinard ou encore chez Etter Sport. Ces stages étaient riches en apprentissage et en rencontre. "

 

– Une anecdote ?

HJ : " Un week-end nous participions à un CSI Amateur à Fontainebleau avec Myosotis et Noée. De part, nos résultats du week-end, nous avons remporté le challenge du meilleur cavalier amateur sur deux week-ends consécutifs. Nous avions participé à un des deux CSI et lorsque nous étions sur le retour on nous a contacté pour nous annoncer que nous avions gagné un Van Ifor Williams aux couleurs du partenaire sponsor du challenge. Avec ma mère, nous avons repris la route le lendemain matin pour aller chercher le van. C’était un très beau souvenir.  "

 

– Un événement particulièrement marquant émotionnellement ?

HJ : " Dernièrement l’événement marquant a été de mettre mes deux partenaires de concours à la retraite et de me lancer dans une nouvelle discipline le para-dressage. "

 

– Qu'auriez vous fait si vous n'aviez pas été cavalier(e) ?

HJ : " Ma profession n’est pas d’être cavalière. Pour autant, je prends très au sérieux le fait de s’impliquer dans un projet et de s’y tenir. Les défis sont toujours une source de motivation et de stimulation. 

Je suis consultante en développement durable dans un cabinet d’audit- conseil. Ma vie aurait été différente si j’avais décidé d’être cavalière de profession, cependant ce n’est en aucun cas un regret. Il est possible de combiner les deux à condition de mettre en place un système et une certaine organisation. "

 

– Une personne que vous admirez particulièrement ?

HJ : " J’admire beaucoup Mike Horn pour son parcours de vie et la source d’inspiration qu’il représente. "

 

– Un modèle dans le monde du cheval ?

HJ : " Cette question est difficile car j’en admire plusieurs pour des raisons différentes. J’ai plusieurs favoris : Eric Navet, Nicolas Touzaint, Steve Guerdat, Charlotte Dujardin, Jessica von Breddow-Werndl ou encore Sophie Wells. Tous ont marqué les sports équestres d’une manière ou d’une autre et sont de véritables sources d’inspiration. "

 

– Votre endroit favori pour vous détendre ?

HJ : " L’endroit où je me vide la tête c’est à cheval. C’est le meilleur endroit pour tout oublier et uniquement se concentrer sur les ressentis et l’instant présent. C’est un véritable moment de partage. "

 

– Un conseil pour les cavaliers débutants ?

HJ : " La patience est un des ingrédients nécessaires lors d’une phase d’apprentissage. "

 

– Votre produit favori chez TRM ? Pourquoi ?

HJ : " Chez TRM, je suis adepte du Curragh Oil. Mymy a eu malheureusement une colique sévère. En lisant un article, sur le site d’un distributeur de produits, portant sur le mélanome du cheval, j’ai découvert que ce dernier recommandait d’utiliser cette huîle pour apporter du confort lors de la digestion et l’assimilation des aliments. 

Ce complément alimentaire est très efficace. Les résultats ont été facilement identifiables chez Mymy puisqu’il a retrouvé de l’appétit et du bien-être. "